It must have been love (but it’s over now)

Voilà, petit blog, c’est le moment de dire au revoir.

J’avais la rétine éblouie par les les tâches de couleur du soleil d’été quand tu es né, j’ai mis beaucoup de moi en toi. Et c’est pour ça qu’aujourd’hui il faut passer à autre chose.

C’est un peu la fin d’une période, mais cela continue ailleurs. J’ai adoré vous lire et partager tous ces mots et toutes ces photos avec vous, et j’espère bien que vous me suivrez ! Demandez-moi l’adresse si vous la souhaitez (vous pouvez laisser votre mail dans les commentaires, je les supprimerai).

A très vite

2016, rends-nous la lumière

 » – 2015 se termine, vous avez quelque chose à dire ?

– 2015, année de merde, on ne m’y reprendra plus !

– Oui euh, mais on peut pas diffuser ça, vous ne pouvez pas dire autre chose ?

– Ah si, j’ai un message à faire passer à quelqu’un… »

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A toi qui a ouvert l’oeil le premier jour de 2015 dans une chambre d’enfants rose encombrée de jouets, mais souriante parce que tu avais confiance en l’avenir, tu ne pouvais pas deviner ce qui t’attendait, même si une sorte de tristesse sourde t’avait envahie le soir du 31, comme un signe annonciateur.

Non tu ne pouvais pas savoir que quelque chose basculerait quand ta directrice te dirait « il vient d’y avoir un attentat à Charlie juste à côté, le quartier est bouclé » et qu’il faudrait expliquer cela à tes élèves le lendemain

Tu ne savais pas, mais tu te doutais fortement quand même de la difficulté du concours, mais en tout cas tu ne te doutais pas du tout que ce ne serait pas si grave en voyant tes élèves te quitter avec des mots plein les yeux, les crayons et le coeur

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Tu ne savais pas que tu aurais peur un jour de rentrer chez toi, au point de rester dormir sur le canapé de ton ami F., peur de prendre le métro, de marcher dans la rue, de réentendre les sirènes jour et nuit dans Paris
Tu ne savais pas qu’il y aurait autant d’incompréhension et de douleur à vivre, et que ce ne serait que le début

Tu ne savais pas que tu devrais expliquer l’inexplicable, recommencer à peine 10 mois plus tard et que tu n’aurais rien à dire

Tu ne savais pas à quel point tout peut basculer rapidement et que tu peux passer en à peine un jour de toutes les certitudes du monde à un sol mouvant

Tu ne savais pas que les clichés des films, crier, jeter des objets par terre, pleurer effondrée par terre, ils existent parce que dans la réalité, tu peux réellement agir comme cela. Oui, même toi, qui te pensais si calme.

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Tu ne pensais pas que tu pourrais pleurer en entendant une chanson, même après, même quand tu te retournes et que tu vois le chemin que tu as parcouru en quelques mois, et puis elle n’est pas si triste que ça, cette chanson, mais il y a la voix du chanteur qui dit la place Clichy sous la pluie, les noms des rues, chez toi, la tienne, et oui, c’était chez toi, et c’est un petit bout de toi qui t’a été arraché et que tu ne pourras pas récupérer.

Tu n’avais aucune idée, non, à quel point cela pouvait faire mal, et que ça mettrait du temps à cicatriser.

Et en même temps.

Je ne savais pas à quel point cela semblerait naturel de faire grandir et évoluer 25 enfants, et à quel point je serais émue de devoir les laisser partir

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Je n’avais aucune idée de la force qui était en moi, et qui me permettrait de garder la tête hors de l’eau, oh certes en trébuchant par moments, mais tout de même

Je ne me doutais pas que c’est dans l’adversité que l’on apprend le plus de choses sur soi et sur ses valeurs ; que paradoxalement, le rejet peut apporter la confiance en soi et renforcer nos certitudes sur ce que nous valons

Je ne pensais pas que je pourrais garder de bons souvenirs de certains moments, qu’ils seraient à jamais entâchés, et pourtant. Il restera les sourires radieux, le soleil qui éblouit sur les longues routes canadiennes, le gout du homard grillé, la fraicheur de l’eau d’un lac en pleine forêt, les feux d’artifice et les cabanes dans les bois, la chaleur des bras des amies qui ne te lâchent pas quand tu vacilles.

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Je me doutais, mais ça fait quand même un choc quand cela arrive, de voir que les amis sont là quand il le faut, avec le chocolat, les bières et les bras grands ouverts, la langue bien pendue pour déverser des torrents de malédictions quand tu racontes, les petites attentions comme du thé à la noix de coco et du chocolat offerts parce que certaines situations d’urgence l’exigent

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Je ne savais pas que cette situation me permettrait de vivre des instants improbables, comme de me démaquiller, de me coucher, et puis 5mn plus tard me rhabiller, me remaquiller et sortir sur un coup de tête, de croiser des amis d’amis par hasard à Bastille à 3h du matin un samedi, de parcourir Paris à pied avec quelqu’un que j’avais perdu de vue jusqu’à ce que le soleil se lève, de recevoir des textos plus qu’incompréhensibles et faire appel à la brigade du décryptage de messages obscurs (la BDMO), de faire des rencontres par des hasards plus qu’incroyables, de partir en week end à la mer sur un coup de tête (et d’ailleurs je raconte ça dans les billets protégés qui vont suivre, n’hésitez pas à me demander le mot de passe)

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Je ne savais pas qu’il y aurait la lumière, toujours là, comme sur cette photo qui reste une de mes préférées de cette année. Malgré tout.

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Je ne savais pas tout ça, mais si j’allais dans cette chambre rose, et que je revoyais cette fille qui avait un an de moins, et pourtant ça parait si proche et si loin à la fois, je lui dirais « Méfie-toi de 2015, elle a pas l’air comme ça, mais elle va t’en faire voir. Mais tu sais, ça ira. Et qui sait, plus tard,avec le recul tu te rendras compte que cette année t’a peut-être bien plus appris et apporté que nombre d’autres ».

Voilà. En 2015, il y a aussi eu d’innombrables repas-recettes pris en photo ou pas, des tas d’épisodes de Gilmore Girls, de beaux voyages (je reste amoureuse de Venise et du Canada), une utilisation beaucoup trop importante d’Instagram, des tas de pique-niques avec les amis, les muscles du bras gauche qui faisaient mal quand je reprenais le piano, mes premières photos exposées, des skypes avec A. en direct de Montréal jusqu’à des heures indécentes (pour moi), des séances thé au jasmin – discussions à base de qu’est-ce qu’on attend pour être heureux le soir avec Coloc, le besoin impérieux de photographier, encore et toujours plus, Tchaikovski écouté en boucle, des litres d’encre rouge pour corriger, beaucoup trop de télé réalité (voilà quelque chose qui ne me manque pas), un nouvel objectif cadeau de fin d’année, de belles expos, des concerts, et surtout celui mon cher Sufjan Stevens, des films (pas assez), des livres (pas assez non plus), le bienfait fou qu’apporte l’écriture, libérée délivrée entonnée un nombre (trop) important de fois, un certain nombre de couchers de soleil et d’arcs-en-ciel sur Paris, et puis vous aussi, qui avez pris le temps de lire régulièrement tous mes bavardages qui s’éternisent. Merci, merci pour vos mots qui ont contribué à mes bonheurs de 2015.

Au final, ce qu’il en reste, ce que je veux en retenir ce sont les personnes qui nous entourent, et leur amour, des cris dans la nuit, des fous rires, les sourires des inconnus dans la rue, la chaleur humaine, et c’est tout ce qui compte.

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Qu’elles sont belles, L. et M., dans la pénombre d’une chaude nuit d’été sur les quais, non ?

 

2016, je ne sais pas ce qu’elle sera, ce sera la surprise. C’est bien les surprises.
Ce que je sais déjà, c’est que je vais surement déménager ce blog. J’ai envie de renouveau, de pouvoir refermer un chapitre.

Hier, j’ai entendu une chanson d’Oasis, et ça m’a rappelé ce soir de juillet, quand Noel Gallagher était venu donner un concert à Paris. Je ne me doutais pas que j’étais si proche du bord de la falaise, qu’à peine un mois plus tard je viendrais habiter à quelques pas de l’endroit où nous avons crié, applaudi et repris tous en chœur ce fameux refrain, un refrain qui me trotte dans la tête depuis, et qui offre une belle conclusion pour ce bilan-bordel

And so Sally can wait,
She knows it’s too late as we’re walking on by
Her soul slides away,
But don’t look back in anger
I heard you say

Belle année les chatons

Je vous souhaite que 2016 soit remplie de lumière, de chansons chantées à tue tête, de nuits parfois trop courtes parce que vous dévorez un livre, d’amour, de douceur, mais aussi de mouvement, car il faut reconnaitre que c’est lorsque la vie nous agite un peu que l’on s’aperçoit à quel point nous sommes vivants.

Que 2016 vous apporte tout ce que vous souhaitez, et puis bien plus encore.

A picture an hour (ou presque) de Noël

Hello !

J’espère que les fêtes se sont bien déroulées chez vous et que vous avez vécu de doux instants.
De mon côté, j’ai eu du mal jusqu’au bout à être plongée dans l’ambiance de Noël… Donc ce fut une journée tranquille mais néanmoins agréable ! Dans le cadre du challenge Il était trois fois Noël, les filles nous avaient demandé de prendre une photo par heure, j’ai presque réussi !
C’est parti…

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Minuit Le sapin – et les cadeaux… On déballe !

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1h Il n’est pas trop tard pour s’attaquer à la buche ! Belle et bonne non ?

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2h Il est temps d’éteindre les lumières…

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10h Après une bonne nuit de sommeil, le thé du matin dans ma tasse Harry Potter spéciale vacances que je retrouve avec bonheur (un cadeau d’un swap avec la blogueuse Evy fraichement revenue parmi nous!) et la confiture de Noël de ma maman qui déchire et dont je dois vous donner la recette tant elle est bonne !

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11h Je reprends du thé en regardant les rediffusions de Friends : le bonheur !

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12h On rallume le sapin et je mets mon pull de Noël !

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13h Le repas ! Au programme, foie gras et salade de gésiers, miam !

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14h On regarde dans la thé box de Noël ce qu’on va faire infuser après le repas…

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16h Visionnage de saison : ENFIN je regarde (et découvre) The Holiday – avec des chocolats et un plaid, pour faire les choses bien jusqu’au bout !

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20h L’apéro.. Le retour

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21h Ca chauffe en cuisine…

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22h Un documentaire sur les parcs Disney – oui j’ai bel et bien passé ma journée à manger et regarder la télé !

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23h Le reportage est terminé, bonne nuit !

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Douceur de l’avent… Ou de l’après !

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Je voulais poster mon a picture an hour mais la connexion récalcitrante m’empêche de le faire alors je rebondis sur le message de L’or qui nous invite à parler de nos traditions de Noël…

Il y en a plusieurs qui se sont perdues cette année, j’espère que ce n’est qu’un petit pas de côté avant de retrouver l’an prochain le bon chemin…
Depuis que je suis petite, ma maman m’offre un calendrier de l’avent, et même chaque année alors que j’étais partie de la maison, elle a trouvé le moyen de le faire ! C’est mon petit bout de maison qui m’a aidée à me sentir chez moi dans mes propres appartements…

Depuis quelques années, chaque année il faut aussi que je trouve l’album de Noël de la saison. J’ai écouté en boucle le premier, un album de crooners, l’année où nous avons eu de la neige en décembre (j’étais si déçue de la voir disparaitre quand je suis allée en Bretagne !), avec une lecture de Noël. Je crois que c’est cette année là qu’a commencé cette habitude d’écouter de la musique et de lire des lectures de Noël !

A cette période de l’année, j’adore aussi aller fureter dans les grands magasins culturels pour trouver des idées et être dans l’ambiance. Avant, j’aimais beaucoup aller au Virgin des champs élysées qui était ouvert tard le soir, voir les illuminations au passage, et monter le grand escalier. C’est bête mais ça me manque un peu !

Une fois arrivée chez mes parents pour les fêtes, il y a toujours le rituel où ma mère nous demande ce qu’on va manger… Alors que ça fait des années qu’on mange la même chose !

Passer un réveillon paisible… Reprendre des toasts en entendant râler dans la cuisine parce que les fruits de mer sont récalcitrants lors de la cuisson !

Boire du thé de Noël avec un plaid dans le canapé

Regarder des Disney : de préférence Mary Poppins, petite je profitais de sa rediffusion à la télévision chaque année au moment des fêtes

Regarder des téléfilms de Noël en pyjama le matin

Décorer la maison avec des oranges dans lesquelles des clous de girofle ont été plantés

Et manger des litchis, le fruit associé à Noël depuis mon enfance !

Il y a ces traditions… Et il y a celles qui restent encore à venir, car je pense que petit à petit des nouvelles feront leur apparition !

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Gourmandises de Noël et autres joyeusetés

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Disneyland

Ca y est, les vacances sont là !!

Et elles sont plus que nécessaires, entre les réunions avec les parents, les vomis, les cacas (oui, pas merci aux parents qui envoient leur enfant à l’école avec la gastro alors que c’est le dernier jour et donc qu’a priori ils ne rateront pas grand chose…), la séance de peinture qui se transforme en royaume de l’apocalypse (sérieux, je leur fais faire plus JAMAIS d’arts manuels), le fait que je sois à nouveau tombée malade, les tensions affreuses qu’il y a dans mon école (une collègue a reçu un avertissement… on est à la limite du harcèlement de la part de la directrice, bref c’est joyeux), le fait qu’on me dise de faire gaffe parce qu’un prof est un pervers narcissique (non mais sérieusement ?!), on va dire que tout cela fait une accumulation de ras-le-bol !

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Heureusement, il y a eu aussi des remerciements de la part de certains parents, des chocolats (mioum !), des dessins de mes élèves, et le plaisir de les voir si calmes pendant le gouter d’anniversaire et de partager ensemble un doux moment le dernier jour, en regardant Joyeux Noël Charlie Brown, que je n’avais jamais vu ! C’était si agréable de rire ensemble en regardant les facéties de Snoopy, de partager ce moment avec eux.

Tout cela fait que j’ai une efficacité proche de zéro… J’ai tout de même fait un petit diner de Noël avec des amis vendredi, ce qui m’a donné l’occasion de faire des photos pour le défi photo de la semaine : gourmandises !

Trop mignons ces sapins et ces petits bonnets de Père Noël Picard non ? J’ai dévoré les sapins, ils étaient délicieux, et il ne restait plus rien à la fin !

Après avoir profité du temps libre retrouvé pour sortir, j’ai aussi enfin trouvé le temps d’aller chercher mon sapin ! Comme je m’y prends un peu tard, j’en ai pris un petit, mais il est si mignon… et au moins cela ne m’a pas pris très longtemps pour le décorer !

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Hier matin, j’ai pris le train pour rentrer quelques jours en Bretagne… L’occasion de me prendre un petit déj chez Starbuks (mon train était bien trop tôt sachant que je m’étais couchée tard parce que je papotais avec le coloc) et de tester le Gingerbread latte et le snowball muffin… Verdict ? Le latte était trop sucré (comme souvent chez Starbucks) mais le muffin choco-coco, miam !

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Le tout en entamant ma lecture de Noël qui attendait à point nommé les vacances (je voulais le déguster sans autre chose en tête !) avec l’album fétiche de Noël 2015 et en regardant le soleil se lever sur la campagne environnante… Quel bonheur !

Chaque année est marquée par un album que j’écoute en boucle : il y a eu bien sûr Michael Bublé, puis She and him, une compilation des crooners… L’an dernier, j’avais déniché mais sans écouter vraiment l’album de Susie Arioli. Cette année, je l’ai redécouvert. Ses chansons jazzy et parfois un peu country revisitent à la perfection les standards de Noël. Un peu de douceur bienvenue !!

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Je dis ça tous les ans, mais je n’ai pas vu passer la période de l’Avent cette année… Elle a eu un gout particulier aussi, et certaines choses m’ont un peu distraite de toute l’effervescence de Noël (j’ai d’ailleurs des billets dans les brouillons mais j’attends que Noël soit passé). J’espère que ce sera différent l’an prochain !

En attendant, je vous souhaite un beau et doux réveillon… Profitez bien de ceux qui vous entourent. Cette année, encore plus que les autres, m’a appris que c’est la seule chose qui compte…

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Lumières de Noël

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Le défi photo de la semaine dans le challenge Il était trois fois Noël… Lumière. Ah, voilà un sujet épineux ! Car la lumière, c’est ce qui définit la photo. Sans lumière, pas de photos…

J’ai eu beaucoup de mal à choisir… J’avais beaucoup trop de photos qui rentraient dans la catégorie ! Et encore à Disney où j’en ai pris des tonnes !

Ce que j’adore à Noël, c’est faire des photos de bokeh. Le bokeh consiste à avoir un arrière-plan flou et composé de jolies couleurs dans la photo… Ce qui est top avec les lumières de Noël, c’est que ça fait des ronds de couleur qui sont super beaux. Pour que ça fonctionne, il faut un objet / une personne proche de l’appareil au premier plan.

Depuis que j’ai mon objectif à focale fixe (le type d’objectif idéal pour ces photos), je m’amuse beaucoup à en faire chaque année !

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It’s beginning to look a lot like Christmas…

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Cette année, l’ambiance de Noël, c’est un peu différent. C’était à prévoir. Quelque part, il faut me réapproprier ces petites choses que j’avais appris à partager… A cause de tout le reste, de ce mois de novembre, on a aussi mis plus de temps à tous se plonger dans l’ambiance, je crois.

Il m’a fallu un peu me forcer, mettre Michael Bublé à fond, et me plonger dans le marathon de Noël, certes, en allant plus voir les blogs des copines qu’en lisant, mais bon, ça a tout de même fonctionné.

(petit aparté : je ne savais pas qu’il y avait un duo de Mariah Carey et Michael Bublé qui existait, perfection de Noël !!!)

Pourtant, je sens qu’une partie de mon coeur reste un peu ailleurs. Et puis il y a le travail qui déborde de partout, les livrets, les choses à mettre en place en espérant que ça facilite les choses… Et l’épuisement, les maladies qui trainent ! (hier j’ai vécu le baptême de l’épreuve que connaissent tous les instits, le vomi en classe. Je peux vous dire que j’essaie de faire la part des choses avec mes élèves car je ne suis pas là pour les aimer, mais pour les aider à grandir et leur apporter des connaissances, pourtant j’ai eu le coeur déchiré de voir ce petit bout malade et en pleurs tellement il se sentait mal… c’était l’apparté « ma vie de prof » !)

Mais je me suis quand même inscrite au challenge Il était trois fois Noël, organisé comme toujours par la team de choc Samarian, Chicky Poo et Petit Speculoos !

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Elles ont prévu un super programme pour le chalet !

Alors comme d’habitude je vais avoir bien du mal à être aussi productive que je le souhaiterais. Mais ce qui compte, c’est de se faire plaisir ! Je vais faire un récap’ car comme l’an dernier, je serai à cheval entre mon blog littéraire et ici…

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Je vais essayer de rattraper mon retard… Cette année, il y a des défis photo, et connaissant mon amour pour la photo, vous vous doutez que ça m’avait emplie de joie ! Bon j’ai loupé le premier qui était lundi, mais j’étais en phase totale sans le savoir !

Le thème était chauds chaussons, chaudes chaussettes, et j’avais par hasard décidé de me prendre enfin des chaussons chauds pour lutter contre le froid. J’ai fureté et en ai vus de nombreux qui étaient adorables avant de trouver les chaussons juste parfaits ! Ils vont parfaitement avec mon pyjama renne !

Aujourd’hui, au programme, il faut que je fasse mes achats de Noël, y compris le sapin si possible !

Demain, je vais passer la journée à Disney avec une amie… Y-a-t-il un meilleur moment de l’année que Noël pour faire ça ? Je ne pourrai donc participer à la journée marathon séries-films de Noël mais j’essaierai d’être prête à 21h pour regarder ensemble The holiday !
Lundi, j’ai un repas de Santa Lucia avec des amies (fête suédoise que l’on célèbre chaque année  avec ma copine M. depuis que nous avons passé un an en Suède), et vendredi je vais faire un petit repas de Noël à la maison… Bref, je vais être bien occupée comme vous pouvez le voir !

Et vous quoi de prévu pour ce week end ?

Et puis il y a…

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Même si on reste abasourdis, même s’il y a encore la peur au ventre, au moindre bruit, un rideau de fer qui claque, une voiture qui passe un peu trop vite, les ambulances, même si on prend le métro à reculons, même si on éprouve encore le besoin quand on se voit de se raconter, où j’étais, je connais un gars qui… même si les larmes sont encore là, au coin de l’oeil, prêtes à ressurgir au moindre moment, même si on ne veut pas, on n’arrive pas à travailler. Même si on oublie quelques instants, parfois même pendant une heure, mais que revient le moment où ça frappe en plein coeur, et on se demande toujours si c’est un cauchemar éveillé.

Même si tout ça, il y a le reste…

Il y a ces petites lumières virevoltantes qui brillent quoiqu’il arrive sur cette place, matin et soir quand je prends le métro pour aller à l’école, et ceux qui sont là pour se recueillir, comme autant de promesses qu’on n’oublie pas ceux qui sont morts, et qui gonflent mon coeur de peine

Il y a ces mots qui ont résonné en moi, de lui, lui que j’essaie de rayer de ma vie, et puis finalement « je suis content que tu ailles bien ». Cela ne change pas grand chose, mais en recevant ses messages affolés vendredi car je ne répondais pas, je me suis dit que dans cette histoire, ma colère et ma haine sont parties sans faire de bruit. Pourquoi s’attarder sur ces sentiments qui n’apportent rien, rien que de la douleur. La tristesse est encore là, maintenant peut-être plus forte, parce que ces tristes événements ravivent un peu les plaies passées, mais cela finira bien par s’apaiser et passer.

Il y a une soirée douce, des bougies, des gateaux au chocolat, des plaids et surtout des amis, et cela faisait si longtemps qu’un samedi soir n’avait pas été si doudou

Il y  a cette femme qui rit aux éclats place de la République quand tu rentres chez toi, c’est si beau, ce rire cristallin, et tu comprends pourquoi St Exupéry parlait de grelots car oui, on dirait bien des grelots qui retombent en cascade sur nos cœurs meurtris quand un fou rire résonne dans la nuit noire

Il y a vendredi soir, une semaine plus tard, et dans ma petite rue piétonne, les canapés des bars sont sortis comme d’habitude, et passer entre les gens affalés avec leur verre à la main, comme ils l’ont toujours fait, ne m’a jamais été si doux, et en même temps si douloureux

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Surtout, Il y a le soleil qui revient, qui chantonne « viens te balader dans Paris comme tu aimes tant le faire, car elle est née pour ça, pour t’ouvrir ses bras, pour que tu te loves dans ses méandres dans les rayons du soleil couchant »

Il y a la lune qui te fait signe, « viens parcourir Paris », car elle est née pour ça, pour que la traverses à l’arrière d’un deux-roues, le vent glace les joues, mais fait aussi respirer plus fort, quand tu te serres contre son manteau en laine pour te réchauffer, et que tu salues du bout des lèvres et de tes doigts engourdis l’Opéra, la Concorde, Notre Dame tous illuminés et qui semblent répondre à ton sourire, car ils savent que les mots d’amour dits à ce moment, même s’ils sont emportés dans la Seine noire et miroitante ont une saveur incomparable, une saveur irremplaçable.

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 Il y a Paris, qui est toujours si belle, il y a les regards des gens, ces airs bravaches quand ils disent « Je suis en terrasse », les mots qui coulent à flots de partout, et leurs sourires, meurtris, oui, mais ce sont tout de même des sourires, il y a la Tour Eiffel revêtue de son habit de fête, et puis pourquoi on n’y avait jamais pensé avant, de l’habiller de la sorte ? Il y a les gens qui achètent Paris est une fête, et j’espère qu’ils liront Hemingway, il y a le saucisson, et le chocolat, parce que manger est la première des consolations, il y a ces mots en latin, qu’on aime à répéter, elle tangue, oui, elle vacille, peut-être, mais non, elle ne coule pas. Il y a aussi et surtout les je t’aime, parce que c’est tout ce qui compte.

Il y a les dessins d’enfants, et Louis qui m’explique que ça, c’est une bombe atomique, mais elle ne tombe pas dans le jardin, parce que l’arc-en-ciel le protège, et à ce moment-là, même si tu ne sais pas de quoi demain sera fait, même si tu as peur de voir ces enfants grandir dans un monde pareil, il y a ce dessin que tu vas accrocher dans la classe parce qu’il contient ce qu’il y a de plus précieux sur terre, que tu vas accrocher et regarder quand tu leur diras, les valeurs, la liberté chérie, la fraternité sacrée, l’amour pour cette ville et ce pays qui sont les leurs, l’importance qu’ils joueront pour les conserver car elles sont si fragiles et si précieuses, tu le contempleras, ce dessin, quand tu leur diras, que ce sera à eux de jouer ce rôle, de réussir là où nous échouons et échouerons peut-être.

Tu le regarderas, ce dessin, et tu te répéteras que oui, il y a de l’espoir.