Snö

* snö = neige en suédois

C’est la lecture d’un billet de l’Or Rouge qui m’a inspiré cette note nostalgique…

L’hiver est bien là, et vous êtes plusieurs à l’avoir senti avec l’arrivée de la neige… Qu’elle soit éphémère ou durable ! Mon amie A. qui a déménagé à Montréal m’envoie des photos de là-bas qui impressionnent. Ici, à Paris, rien, à part quelques flocons qui avaient déchaîné mes élèves un vendredi midi (autant dire qu’on a du mal à reconcentrer les troupes dans un moment pareil !)

Ces instants de magie hivernale, où la neige couvre tout d’un voile blanc me manquent… Même si je sais que neige à Paris = patauger dans la gadoue, la gadoue, la gadoue… (souvenir d’une chanson que ma maman me chantait très souvent quand j’étais petite, par la merveilleuse Jane), ça me manque tout de même.
Je me souviens, il y a deux ans, quand il avait neigé, et que je m’étais promenée dans la neige fraiche, à 23h, le long de la Seine en écoutant l’album d’Archive que j’aimais écouter sous la neige en Suède…Et partie le lendemain faire un tour avec des amies à Montmartre pour prendre des photos avant de filer nous réchauffer avec un bon chocolat dans un café.

(j’ai rajouté ces deux photos très drôles : quand nos amis les chats découvrent la neige, c’est toujours amusant à observer !)

En Suède, quand il neigeait j’avais mon petit rituel, un moment rien qu’à moi. Je prenais mon parapluie transparent, parfait pour voir les flocons tomber tout en restant à l’abri, et partais me promener autour de chez moi avec toujours la même chanson dans mon baladeur…
Il y avait aussi ces moments où nous rentrions du campus de nuit et prenions le raccourci en marchant sur le lac gelé… Je vous raconte pas la première fois qu’on l’a fait, comment la froussarde que je suis a eu peur ! Mais finalement c’était drôle, surtout quand on voyait l’épaisse couche de glace sous nos pieds !

Premier jour de neige… J’avais découvert ce paysage en regardant par ma fenêtre qui donnait sur la résidence étudiante
Les maisons voisines… Et le petit chemin que je prenais chaque jour pour aller sur le campus ou dans le centre de la ville

La gare et ses nombreux vélos sous la neige… Cette fois, on était en mars, mais il y avait toujours de la neige ! Lorsque j’étais arrivée dans le sud de la Suède pour voir un ami, j’avais pu constater que le temps était plus clément dans le sud et le printemps un peu plus en avance !

La Suède c’était aussi ça… Purée de pois et le soleil qui se couche à 15h de l’après-midi… La cathédrale de la ville de Växjö où j’ai passé cette année Erasmus prenait des airs fantomatiques

   Le lac enneigé (oui je me tiens sur le lac gelé sur cette photo, même si on n’y voit rien !)… On dirait qu’il n’y a que le nord infini derrière. C’était assurément dépaysant ! La photo a d’ailleurs été faite par mon amie A, la même qui est actuellement au Canada, le même jour que celle de la cathédrale. Je me souviens encore de cette ambiance ouatée, étrange, pleine de torpeur… Il faut avoir connu ce genre de journées pour parfois mieux comprendre l’ambiance des polars suédois je pense !
Et puis le lac sans neige, où les suédois aimaient faire du hockey par une après-midi où la lumière du soleil avait daigné se montrer.

J’espère que ce petit instant nostalgie en photos vous aura plu 🙂
Bonne fin de dimanche

Paris la nuit

Sortir dans le froid, oui, mais parce que Paris la nuit a un charme qu’on ne retrouve pas à un autre moment de la journée… Et quoi de mieux pour capturer l’ambiance nocturne que ce lieu de fête qu’est Pigalle ?

Nous nous sommes entrainés à faire des « filés » (pose longue quand on prend la photo qui fait que les objets qui bougent disparaissent pour devenir des traits de lumière) et avons ri en voyant un groupe de britanniques passablement éméchés se prendre en photo avec des bouteilles à la main, pendant que les filles chancelaient légèrement sur leurs talons interminables.

Puis après une balade au fil des rues, nous sommes allés nous réchauffer dans un restaurant savoyard où tartiflette et raclette nous ont réconfortés.

Un tour à Versailles

The Cure – Plainsong (BO de Marie-Antoinette)

Par une (très) chaude journée d’août, j’ai fui de la capitale pour aller prendre l’air à Versailles.

Connaissant plutôt bien le château et son jardin (je profite encore pendant un moment de la gratuité due à mon âge !), j’ai voulu visiter le domaine de Marie Antoinette, que je n’avais pas vu depuis que j’étais bien petite.

Cet endroit respire la paix, et aujourd’hui comme autrefois lorsqu’elle l’a fait aménager, on échappe à l’agitation qui règne au château. Plus la journée s’étirait et moins nous croisions de touristes, finissant comme seuls au monde dans un océan de verdure, en admirant le coucher de soleil et les reflets roses sur le marbre du Grand Trianon. La batterie de l’appareil photo avait lâché peu avant, mais tant pis, ce moment n’en était que plus unique, quelque chose qui resterait un cadeau réservé à nous seuls…

Il a fallu sonner à la grille du Trianon pour qu’on nous laisse sortir (moment d’une classe ultime) et nous avons fait un long détour en écoutant la BO du film Marie-Antoinette. Après un repas en terrasse dans un petit restaurant de la ville, nous étions à peine arrivés au parking qu’un feu d’artifice a commencé… A peine le temps de courir jusqu’à la grille par laquelle nous étions rentrés quelques heures plus tôt et l’impression que ce spectacle était donné uniquement pour nous.

Si vous avez l’occasion de venir à Versailles, n’hésitez pas à prendre le temps de visiter cet endroit, vous ne le regretterez pas.

Toutes les photos sont de moi – droits réservés