Trifle aux fraises

Hello there,

Le mois anglais fut l’occasion de profiter des fraises, fruit de saison tellement délicieux, et de tester un dessert bien anglais qui me faisait terriblement envie : le trifle !

Le trifle, what’s that? Un dessert britannique, traditionnellement composé d’une couche de génoise, de fraises et de chantilly… Le tout, c’est de bien faire des couches, layers en anglais. Ca fait frétiller les papilles non ?
La recette est apparue pour la première fois dans un livre de recettes britannique en 1596. Les anglais en mangent souvent à Noël, parce que c’est un dessert plus léger que le Christmas Pudding.

Pour le biscuit, on trouve de nombreuses possibilités… Speculoos, sablés (bretons), biscuits de reims ou à la cuillère… J’avais envie de génoise, mais la flemme d’en faire. Vous savez ce que j’ai fait ? J’ai acheté des Pims et coupé la partie biscuitée pour la séparer du chocolat et de la confiture ! C’était très rapide, mais rien n’empeche de faire une vraie génoise.

La recette que j’avais disait d’ajouter du mascarpone et de la crème fraiche, mais une fois dans le magasin j’ai trouvé la solution parfaite : une brique qui mélange déjà crème et mascarpone, il ne reste plus qu’à la fouetter pour la transformer en chantilly : extrêmement pratique !

Une recette très rapide, parfaite si vous avez envie d’un peu de gourmandise sans passer 3 heures en cuisine !

Les ingrédients (pour 3 grosses coupes)

– Un paquet de Pims donc (ou du type de gâteaux de votre choix)
– une barquette de fraises
– une brique de 33cl de crème fluide au mascarpone
– 50g de sucre glace (j’ai utilisé du sucre glace à la vanille trouvé dans une épicerie suédoise, vous pouvez rajouter une gousse de vanille ou à défaut de l’extrait de vanille si vous le souhaitez)

Chef, la recette !

Tout d’abord, cassez en petits morceaux les biscuits et couper les fraises en morceaux (je les ai coupées en 4)

Versez la crème au mascarpone dans un bol (profond pour éviter les projections !) avec le sucre glace et battez jusqu’à l’obtention d’une chantilly

Dans des coupes ou de grands verres, mettez le biscuit au fond, puis les fraises, puis la couche de chantilly

Faites refroidir au réfrigérateur pendant au moins 30mn.

Et voilàààà c’est déjà prêt !

Verdict ? Un déliiiice ! Je ne mange pas beaucoup de chantilly, mais c’est véritablement délicieux fait maison comme ça, et le mascarpone ajoute de la légèreté. Le meilleur, c’est de plonger la cuillère dans le fond, et de prendre plusieurs couches en même temps, le biscuit, les fruits et la chantilly ont des textures différentes qui se répondent.

J’en referai !

Chez les cuisinières de la brigade, certaines ont fait les semaines passées un Eton Mess qui n’est pas sans rappeler le trifle : Syl, Sandrion, Hilde et Nahe

Salade exotique crevette/poulet-avocat-mangue pour les beaux jours !

Ce dimanche, je rejoins le club des gourmandes avec une recette déjà présentée chez Louise !

Les beaux jours sont de retour… Depuis, j’ai envie de manger léger, et le soir une salade composée suffit.
Peu après avoir « découvert » Louise lors de notre swap des gourmandises, j’ai vu sur son blog une recette de salade qui m’a littéralement fait baver sur mon écran saliver : une salade poulet-mangue-avocat-oignon rouge avec une vinaigrette miel-soja.

version 1 : avec des crevettes

Mélangeant le sucré et le salé, l’acidité, le croquant, la douceur et le moelleux, cette salade est colorée, gourmande et nous n’en avons fait qu’une bouchée ! Le succès fut tel que le barbu m’a réclamé qu’on la recommence peu de temps après, et nous en avons mangé trois fois en peu de temps !
La première fois, j’ai fait sauter des crevettes avec de l’ail, du curry et un peu de piment de Cayenne, la seconde fois, j’ai fait le poulet de la manière indiquée par Louise. Les deux versions sont bonnes, avec peut-être une petite préférence pour le poulet !

Voici donc la recette de Louise.

Version 2 : celle de Louise avec poulet pané

La dernière fois, nous avons également ajouté des pâtes et remplacé la salade par des épinards.On peut varier en fonction de ses envies (… et du contenu du frigo !) la recette de base, donc !

Version 3

Et quelque chose me dit que nous recommencerons bientôt… Je parie qu’en voyant passer les photos par ici, le barbu risque de me dire « ah oui c’était tellement bon, on la refait ? »
Merci Louise, tu as fait des heureux avec ta recette 😉
Si vous avez envie de tenter chez vous, je n’ai qu’une chose à dire : foncez !!

Un beau livre de cuisine et une recette : papillote de saumon au chou frisé

Coucou tout le monde,

Une nouvelle recette aujourd’hui ! Après les repas des fêtes, qui ont laissé place à la galette des rois, sans oublier les tonnes de chocolats offerts y compris après Noël, chose à laquelle on rajoute quelques restos par-ci, par-là (avec le barbu, nous avons comme habitude de nous faire plaisir le samedi midi en nous offrant un resto), j’ai connu un début d’année plus chargé gustativement que je ne le voulais… Avec l’hiver, j’avais envie de simplicité, de légumes, de réduire la viande.

Ce beau livre est donc un allié de choix pour rééquilibrer mon alimentation ! Découvert à la bibliothèque, je n’ai fait qu’un bond en le trouvant d’occasion chez Gibert lors de notre dernière visite.
Cet ouvrage correspond parfaitement à ce que je recherchais : un livre répertoriant les produits de saison, avec des conseils pour les choisir, les conserver, et les cuire ainsi que quelques recettes pour changer de l’ordinaire ! Cela faisait longtemps que je cherchais la perle rare, et je suis ravie de l’avoir trouvée.

Les produits sont classés par saison, et font la part belle aux légumes et fruits, même si on trouve des infos sur la viande et les fromages… Très bien illustré, c’est un régal à regarder, si bien qu’on a sans cesse envie de le feuilleter… Petit plus qui fait la différence, les pages de chaque saison ont leur propre couleur, on peut donc très rapidement retrouver la saison que l’on cherche en regardant la tranche.

Depuis peu, je commande de temps en temps des paniers de légumes « surprise » via la ruche qui dit oui. Cela donne l’occasion de faire appel à des petits producteurs tout en découvrant des aliments que je n’ai pas l’habitude d’acheter. Ce livre est donc très utile, car il m’arrive de n’avoir aucune idée pour les cuisiner !

C’était le cas pour le chou vert frisé qui était dans notre dernier panier… Je n’ai pratiquement jamais mangé de chou frisé, ma mère n’aimant pas ça, elle n’en cuisinait pas. Me voilà donc devant mon chou comme une poule devant un couteau, jusqu’à ce que ce fameux livre ne vienne à la rescousse !

J’ai donc testé une recette de papillote de saumon et de chou à la sauce soja, ultra simple, légère, bref parfaite pour un soir de semaine quand vous ne savez pas quoi faire, mais n’avez pas le temps ni l’envie de passer 1h en cuisine (comme c’est mon cas…)

Ingrédients (pour 2)
– Un demi chou vert frisé
– 2 pavés de saumon
– sauce soja– poivre, épices éventuelles (j’ai rajouté un peu de piment de cayenne et de cumin, après, les possibilités sont infinies !)
pas de sel car la sauce soja est déjà naturellement salée…

La recette, chef !

Allumez le four à 180°C
Faites blanchir les feuilles entières de chou 3mn dans l’eau bouillante
Pendant ce temps, découpez deux feuilles de papier aluminium (une par personne), huilez-les légèrement (j’ai mis un peu d’huile d’olive sur du papier absorbant pour les 2, c’était top !)
Egouttez les feuilles de chou, répartissez-les sur les feuilles d’aluminium en les faisant se chevaucher
Placez le pavé de saumon au milieu
Arrosez de sauce soja et assaisonnez avec le poivre et les épices
Refermez les papillotes, et hop, 25mn au four !!

(Bon par contre, ce plat est tout sauf photogénique.. Et en plus si rajoute la lumière d’hiver inexistante, la photo est plus que bof, mais au moins vous voyez à quoi ça ressemble !)

Je vous l’avais dit… simplissime ! Vous n’avez plus qu’à déguster tranquillement. Le saumon a cuit dans la vapeur et est extrêmement moelleux, le chou est imbibé de sauce soja et n’a pas ce goût trop fort caractéristique de la cuisson à l’eau bouillante ou la poêle… Il reste doux, bref, même quand on n’est pas trop fan, ça passe tout seul ! (et petit détail qui est aussi assez chouette, c’est que du coup la cuisine n’empeste pas le chou !)
Et puis le tout est extrêmement léger, zéro matière grasse à part pour éviter que cela ne colle à l’alu. La sauce soja peut être intéressante pour assaisonner lorsqu’on fait attention à sa ligne, même s’il ne faut pas oublier qu’elle reste assez salée.

Même si je ne suis pas très fan de chou, je pense que je referai cette recette, on s’est tout de même régalés !
Et je ne peux que vous recommander ce livre, qui comme vous l’avez compris, m’a emballée et rentre dans le top 5 de mes indispensables en cuisine !

Recette : farfalles aux artichauts et pesto de pistaches

Ciao,

Les vacances sont bel et bien terminées, mais nos cœurs sont encore un peu à Venise…
Et depuis ces derniers jours, on le sent : le printemps arrive… Il commence à faire trop chaud pour mes élèves dans la classe quand le soleil tape à travers les carreaux (je suis donc obligée de fermer les rideaux… Dommage, mais il faut dire que le chauffage, lui, tourne encore !), mais les récréations se font sous un beau soleil… Plusieurs fois, cette semaine, en me levant, j’étais persuadée que le barbu avait laissé la lumière allumée dans la cuisine, alors que c’était le soleil du matin…
C’est si bon de se dire que les beaux jours approchent, qu’on est dans cette période de l’année que je préfère.

Alors printemps + envie de cuccina italienne m’ont donné l’idée hier de faire un bon plat de pasta de saison trouvé dans un magazine 750g… A Venise, on trouvait partout des fonds d’artichaut dans des bacs d’eau citronnée sur les étals des marchés, c’est la saison pour en manger !

Ingrédients (pour 4 personnes)

-250g de pâtes farfalles
– 2 bouquets d’artichauts violets (ou pour ma variante, 2 bocaux de fonds d’artichauts)
– 1 citron (si vous prenez des artichauts entiers)
– 1 douzaine de feuilles de basilic

Pour le pesto
– 1 gousse d’ail
– 30 g de parmesan râpé
– 1 petit bouquet de basilic (en hiver, on peut aussi utiliser du basilic surgelé, cette découverte a changé ma vie !)
– 2 cuillères à soupe de pistaches mondées (j’ai pris des pistaches non salées)
– 3 CS d’huile d’olive
-poivre

Chef, la recette !
– Commencez par préparer le pesto : mettez les pistaches, le basilic et l’ail épluché dans le bol du mixer et mixez. Puis rajoutez le parmesan rapé et l’huile en filet. Ne mixez pas trop, c’est mieux si les pistaches sont concassées et si on garde des morceaux. En ce qui concerne la quantité d’huile, j’en ai rajouté car l’aspect était assez compact. Mieux vaut goûter et faire à votre goût !

(Voilà à quoi ressemblait le pesto)

– Faites cuire les pâtes al dente
– Préparez les artichauts : nous avons fait les flemmards et pris des fonds d’artichauts… Libre à vous de préparer des artichauts frais, ce doit être encore meilleur ! J’ai coupé ces fonds en 8
– Quand les pâtes sont prêtes, mélanger les fonds d’artichaut et le pesto avec elles dans la casserole. Servez, rajoutez quelques feuilles fraîches de basilic et du parmesan râpé : buen appetito !

Délicieux !! Le barbu a trop mixé le pesto (oui je le dénonce lâchement !), ce qui fait qu’il était lisse ; la consistance doit être meilleure si on retrouve des morceaux de pistaches concassées… Mais je ne pensais pas que c’était si facile de faire un pesto soi-même, moi qui trouve souvent celui en bocal pas très bon. Si vous en faites trop, conservé dans un bocal, il pourra resservir… Par exemple, avec un reste de riz déjà cuit sauté à la poêle, ce que j’ai fait ce midi : un régal !
Je rajouterais également une pointe de couleur pour avoir une assiette plus colorée, même si je ne sais pas trop quoi…
Quoiqu’il en soit, nous recommencerons cette recette !

Je profite pour publier ce billet que nous sommes dimanche : c’est le jour des gourmandises de Syl, à laquelle se joignent régulièrement des marmitons qui nous font toujours saliver… J’ai plusieurs autres recettes en stock à vous montrer, alors stay tuned!

Recette automnale : salade de chou kale, courge butternut rotie et noix

Hello Hello,

Le symbole le plus fort de l’automne, avec les feuilles mortes, ce sont bien les courges sous toutes leurs formes ! J’ai mis du temps avant de me mettre à en cuisiner, car ce n’était pas l’habitude de ma maman et cela me semblait compliqué… Mais pourtant, c’est tellement bon que j’attendais qu’elles reviennent sur les étals avec impatience !

Il y a deux semaines, lorsque je suis allée chercher mon panier de légumes commandé chez La ruche qui dit oui (une belle façon de consommer local et directement au producteur quand ce n’est pas toujours évident. Trouver facilement des produits locaux bons et pas chers comme en Bretagne me manque souvent !), j’étais impatiente de gouter au chou kale que j’avais commandé.

Le chou kale, ça vous dit quelque chose ? Ce légume oublié a refait son come-back l’hiver dernier et on le voyait sur tous les blogs culinaires et dans les magazines. Pas forcément facile à trouver, j’ai sauté sur l’occasion quand j’ai pu m’en procurer. Je ne savais pas trop comment le cuisiner, mais lorsque j’ai vu qu’il y avait également une courge butternut dans mon panier, j’ai trouvé ici une recette parfaite.

Ce chou aux feuilles vertes très frisées est revenu sur le devant de la scène notamment grâce à ses qualités nutritionnelles, car il est très riche en magnésium, potassium, vitamines A, C et K entre autres. J’ai donc décidé de le manger cru (ainsi il garde toutes ses propriétés), en salade, avant de découvrir que c’est un aliment assez dur qu’il faut « masser » avant de consommer. Masser, avec de l’huile, comme le dos d’une personne, oui oui !! C’était assez particulier, mais il faut apparemment en passer par là pour qu’il s’attendrisse…

Voilà donc la recette :

– 1 courge butternut

 – 1 botte de kale

– 100 g. de cerneaux de noix

– 1 poignée de graines de sésame

– 2 gousses d’ail

– 1 échalote

– 1 citron (zeste + jus)

– Huile d’olive

– Sel et poivre

 

1° Préchauffer le four à 210° C., th. 7.

2° Éplucher la courge butternut et la couper en dés. Les placer dans un plat couvert de papier cuisson. Ajouter l’ail en chemise (écrasé avec la peau), verser de l’huile d’olive sur le dessus, saler et poivrer à convenance et enfourner à 210° C. pour 15 minutes.  Sortir du four et laisser refroidir.

– Pendant que la butternut cuit, préparer l’assaisonnement : mélanger le jus du citron avec 5 c. à s. d’huile d’olive. Saler et poivrer.

– Laver le kale et couper les feuilles en petits morceaux (elles seront ainsi plus faciles à mastiquer). Dans un saladier, placer le kale. Verser la sauce au citron sur le kale et le masser pendant 2-3 minutes pour le rendre plus tendre. Laisser reposer 15-20 minutes.

– Placer les noix dans une poêle. Les faire torréfier à feu vif pendant 3-4 minutes en les retournant régulièrement. Laisser refroidir.

– Émincer l’échalote.

– La phase finale : Verser les dés de courge dans le saladier contenant le kale. Ajouter les noix, les graines de sésame, le zeste de citron et l’échalote émincée.

– Déguster bien frais (on n’avait pas la patience d’attendre tellement on avait faim… La courge chaude, c’est bon aussi !)

Alors, verdict ? Le mélange huile d’olive et jus de citron va très bien avec le chou, et l’attendrit et l’assaisonne à merveille. La courge butternut rôtie était un déliiice (il en restait et je m’en suis encore régalée seule le lendemain), et les saveurs du choux, de la butternut, de l’échalotte et des noix se marient vraiment bien. Je n’avais pas de graines de sésame sous la main donc je n’en ai pas mis, mais je pense que ça doit être un plus appréciable.
Une recette originale et qui a même convaincu le barbu pourtant pas très chaud quand je lui avais annoncé le menu du soir. De quoi changer de la routine des repas du soir ! Cela prend du temps de le laver et couper donc je sais que je n’en achèterai pas non plus toutes les semaines, mais de temps en temps pourquoi pas ?

Et vous, connaissez-vous le chou kale ? Vous le mangez comment ?
Il me restait un peu de chou donc j’ai fait une recette de chips avec.. La recette bientôt par ici !

Recette automnale : muffins pomme-cannelle

On continue dans les billets d’ambiance automnale, cette fois-ci de manière gourmande.

L’an dernier, j’avais déjà testé une recette de muffins à la pomme (clic pour la voir), en m’apercevant trop tard que c’était une recette vegan et qu’il me manquait des ingrédients… La semaine dernière, je n’avais pas trop de temps, alors j’ai trouvé une recette classique (cad avec des oeufs…) pour en refaire.

Le plus long est de couper les pommes en petits bouts… Mais mioum que c’était bon ! Le yaourt apporte du moelleux aux gâteaux. Le barbu en avalé trois à la suite, signe qu’ils étaient réussis 😉 Parfait avec un thé épicé pour le goûter, ainsi qu’au petit déjeuner !

La recette :

Ingrédients :

– 200 g de farine
– 200 g de sucre  : j’en ai mis 100 et c’était largement suffisant ! Ce sont les pommes bien mûres qui sucrent le gâteau
– 2 oeufs
– 1/2 sachet de levure
– 1 pot de yaourt + 1/2
– 1 cuillère à café de cannelle
– sel
– 3 pommes (largement suffisant je trouve…)

1) Préchauffez le four à 180°C (thermostat 6).

2) Dans un plat, mélanger la farine, la levure, les épices. Ajouter une pincée de sel.

3) Dans un autre plat, battre les oeufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse.
Ajouter le yaourt (1 et 1/2). Bien mélanger.

4) Eplucher les pommes, les couper en petits morceaux et les ajouter au mélange.
Verser ce mélange dans le plat contenant la farine, remuer (pas la peine de s’affoler sur les grumeaux, ils partiront à la cuisson).
Verser dans des moules à muffins en les remplissant aux 2/3.

5) Enfourner 25 à 30 minutes.

Régalez-vous !

Des pancakes pour un American breakfast!

Pour l’été, je vous invite à reprendre la route en Amérique… Suite du challenge US, gourmande pour ce billet du jour !

Peut-on imaginer la cuisine américaine sans les fameux pancakes, qui sont quasiment un emblème des Etats-Unis ? Cela faisait longtemps que j’avais envie d’en faire, donc j’ai profité d’un matin où j’avais le temps pour tester la recette de mon livre I love New York…

Très faciles à faire et à cuire, c’est une recette idéale pour improviser un petit déjeuner ou un brunch ! Je les ai fait nature, mais on peut rajouter des pépites de chocolat, des rondelles de bananes, des myrtilles, de la cannelle… Les possibilités sont multiples !

Ingrédients (pour 10 à 12 pancakes)

180g de farine (j’en mettrai un peu moins la prochaine fois)
2 cuillères à café de levure chimique
40 g de sucre
1 oeuf
25cl de lait
30g de beurre

1. Dans un saladier, versez la farine, la levure et le sucre. Mélangez, puis cassez l’oeuf par-dessus. Versez le lait en filet tout en remuant. Faites fondre le beurre sur feu doux puis ajoutez-le à la préparation. Mixez le tout afin d’obtenir une pâte homogène (j’ai zappé cette étape et la pâte était très bien).

2. Faites chauffer une poêle légèrement huilée ; lorsqu’elle est chaude, versez une grande cuillère à soupe de pâte, laissez cuire pendant 2mn puis retournez-la pour dorer le pancake. Renouvelez l’opération jusqu’à épuisement de la pâte.

Et voilà ! Maintenant, il ne vous reste plus qu’à déposer un peu de beurre ou verser du sirop d’érable sur les pancakes. N’en ayant pas sous la main, j’ai fait une sauce au chocolat maison en faisant fondre du chocolat avec un peu de crème… Yummy!! Vraiment délicieux, j’en referai plus souvent !

Autres recettes américaines déjà publiées : la Caesar salad !

Recette : fondants chocolat au coeur coulant speculoos-chocolat blanc

Dimanche dernier, je m’étais mis en tête de faire un cheesecake avant de constater que je n’avais pas assez de Philladelphia…
Frustrée, j’ai fouillé dans les placards et sur internet pour trouver un petit dessert à faire rapidement. Et j’ai trouvé le graal sur un blog culinaire que j’adore, Les Haricots Diaboliques. J’ai légèrement adapté la recette car il me restait de la pâte de speculoos et du chocolat blanc à pâtisser.

Les ingrédients : (pour 2 ramequins)

– 60g de chocolat
– 20g de beurre
– 1 oeuf
– 40g de sucre
– 1 cs rase de farine (j’en ai mis un peu plus)
– 2 carrés de chocolat
– 2 cs de pâte de praliné (ou de speculoos !)

La préparation :

1. Dans une casserole ou au micro-ondes, faire fondre le beurre avec le chocolat.

2. Dans un petit saladier, fouetter l’oeuf avec le sucre. Incorporer la farine, puis le chocolat fondu.

3. Verser la préparation dans des ramequins.

4. Déposer dans chaque ramequin un carré de chocolat enrobé de pâte de praliné, en l’enfonçant un peu pour qu’il se retrouve recouvert. Il faudra pour cela que vous ayez réalisé une pâte pas trop liquide. Il suffit de former une boule dans le creux de la main en y insérant un carré de chocolat.

5. Enfourner pour 12 minutes à 200°C. Les fondants doivent être bien gonflés mais le coeur doit être encore légèrement liquide.

Je n’ai qu’une chose à dire : quelle tuerie ! Extrêmement faciles et rapides à faire, parfait pour une douceur improvisée du dimanche soir ! On peut adapter la recette en fonction de son inspiration et du contenu de ses placards… Bref, c’est un peu la recette parfaite ! Je mettrai sans doute moins de sucre la prochaine fois. A accompagner d’un thé noir ou vert pour contrebalancer le côté chocolaté !

Recettes américaines : la Caesar salad !

Hello there!

Comme je l’ai annoncé sur mon blog littéraire, ce début d’année marque une thématique américaine dans mes lectures… Mais pas uniquement ! J’ai eu envie pour l’occasion de tester plusieurs recettes de plats que l’on connait souvent bien, mais malheureusement parfois uniquement dans des chaines de fast food où le goût et l’aliment ne sont pas à leur avantage… On croit donc connaitre des plats alors qu’en vérité, on les redécouvre quand ils sont faits maison.

J’ai donc trouvé ce petit livre qui propose de nombreuses recettes alléchantes dans une mise en page agréable et des présentations des plats qui fourmillent d’infos sur leur création ou origine. Je peux vous dire qu’il y en a eu un qui s’est réjoui quand il l’a feuilleté avec ses promesses de nombreux plats à venir ! 😉

Et pour commencer, nous avons testé la fameuse Caesar salad, que je n’avais en réalité jamais vraiment goûtée !

« Inventée par Caesar Cardini, un restaurateur italo-mexicain un certain 4 juillet 1924 (c’est précis !), elle résulte d’un épuisement des approvisionnements de la cuisine. Pressé par le temps, il dut préparer les salades avec les moyens du bord. »

Il vous faudra pour 4 personnes

4 filets de poulet
1/2 baguette de pain légèrement rassi
2 têtes de laitue romaine
2 c soupe d’huile d’olive
sel

Pour la vinaigrette
1 c café de sauce Worcestershire2 c soupe de jus de citron frais
1 gousse d’ail écrasée
1 c café de moutarde
50g de parmesan fraichement rapé + quelques copeaux
1 jaune d’oeuf
huile d’olive
sel et poivre

1. Préparez les croutons en préchauffant le four à 180°C. Mélangez les croutons avec l’huile dans un bol et un peu de sel, puis déposez-les sur une plaque tapissée de papier cuisson, enfournez pendant 10mn jusqu’à ce qu’ils soient dorés en les retournant régulièrement.

(on a zappé cette étape, mais je pense que je la referai avec les croutons !)

2. Faites cuire les filets de poulet avec un filet d’huile d’olive pendant 5mn

3. Pendant ce temps, attaquez-vous à la vinaigrette : mélangez la sauce Worcestershire, le jus de citron, l’ail écrasé, le sel et le poivre, la moutarde, le parmesan râpé et le jaune d’oeuf dans un bol jusqu’à consistance lisse. Versez progressivement l’huile en filet jusqu’à ce que la vinaigrette soit émulsionnée.

4. Mélangez la salade, la sauce et les croutons (j’ai personnellement râpé plus de parmesan que j’ai rajouté directement dans la salade, un délice !)

5. Disposez sur chaque assiette le poulet (que j’ai coupé en morceaux, mais je suppose qu’on peut manger le filet entier ?), la salade et parsemez de parmesan en copeaux ou râpé.

Régalez-vous ! La vinaigrette est riche avec le jaune d’oeuf (elle ressemble un peu à une mayo) et je n’en ai pas l’habitude, mais c’est une salade qui change, très gourmande !

 

Enfin, petit clin d’oeil à la série Gilmore Girls : au diner de Luke, le cuistot s’appelle Cesar. Un jour, il crée une nouvelle recette à laquelle il décide d’attribuer… son nom !

Lane: Cesar its not the salad, the salad looks delicious, its what your calling it.
Cesar: Cesar’s salad, So?
Lane: Right but theres already a cesar salad. Its kind of famous
Cesar: Right but thats Cesar salad. Mines got an apostrophe S
Lane: I dont think that makes it less confusing.

Recette des crêpes d’une bretonne pour la Chandeleur !

Dimanche c’est la Chandeleur et ces temps-ci, on a droit à une petite pluie et un vent d’hiver bien désagréables… Quoi de mieux alors pour se réchauffer que des bonnes crêpes maison ?

Nous avons notre recette de crêpes dans la famille… Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai appelé ou envoyé un mail à ma mère  : « mamaaan peux-tu m’envoyer la recette des crêpes ??? »

C’est la meilleure que je connaisse grâce à son ingrédient en plus : un peu de beurre (salé of course!) qui rajoute le moelleux parfait aux crêpes fumantes et dorées.

Cette année, malheureusement, mon envie de crêpes a été entravée par une plaque à induction récalcitrante : impossible de trouver en magasin une crêpière spéciale, on a fini par faire des sortes de pancakes dans la grosse poele qui accrochait pour ne pas perdre la pâte, mais je ne m’avoue pas vaincue !

La recette

Pour 12 crêpes :

– 125 gr farine

– 1 pincée de sel(pas la peine si vous utilisez du beurre 1/2sel)

– 2 oeufs

– 4 cs beurre fondu

– 25 cl lait

(je rajoute personnellement un paquet de sucre vanillé pour le goût !)

Mettre dans une jatte farine et sel.

Faire un puits au centre et ajouter les oeufs et un peu de lait.

Fouetter et verser petit à petit le reste du lait en fouettant.

Ajouter le beurre fondu et fouetter à nouveau.

Laisser reposer la pâte une heure.

Vient ensuite le moment de faire les crêpes… Tout réside dans le coup de poignet ! Petit conseil, versez la pâte dans la poêle bien chaude mais hors du feu et tournez en même temps que vous versez la pâte.

Pour moi, les vraies crêpes se mangent avec juste du beurre et du sucre ! Mais on peut bien évidemment se faire plaisir avec tous les ingrédients (tant qu’on ne va pas jusqu’à étaler du pâté de foie comme l’a fait une fois une de mes amies, ça c’était trop pour moi ! 😀 )

Bon appétit !