Hello hello,
Me voici de retour après une longue absence…
Il y a eu les vacances, qui en fait n’en furent pas du tout, et surtout un moment où le moral décroche et où chaque chose semble difficile. Après du temps de réflexion pour savoir où me diriger, savoir ce que je veux faire « de ma vie », j’ai eu des éclaircissements, source d’espoir, espoir qui s’est vite tari devant la réalité. Encore plus perdue qu’avant, il a en plus fallu supporter les critiques de personnes censées aider. J’aurais aimé que cela ne m’atteigne pas, mais sans l’aide de mes amis et de lui pour m’écouter et me pousser à continuer à avancer, je serais sans doute encore au fond de mon lit.
Quand on traverse une période de vide comme celle-ci, tout le reste est relégué au second plan, et même les bonnes nouvelles n’ont pas trop notre attention. Projets photo en berne, aucune participation aux challenges littéraires dont pourtant je me réjouissais. Pourtant, des bonnes nouvelles et bons moments, il y en a et je me dis que tout n’est pas si mal… Mais alors que j’ai du temps, que je souhaiterais en profiter, je me retrouve épuisée à la fin de la journée en ayant le sentiment de ne pas avoir fait le quart de ce que je voulais faire…
Du coup, j’ai pris du temps, et fait une pause internet, pour prendre du recul.
Chaque année, je le répète, le printemps est ma saison favorite. Encore une fois cette année, je crois qu’il me le rendra bien car avec l’arrivée des beaux jours, l’espoir et l’optimisme sont revenus. Après avoir douté, j’ai décidé de tenter une nouvelle voie. Ça m’effraie car j’ai peur de me tromper, de ne pas y arriver et pourtant, quand j’en parle, quand je regarde mon parcours, il est semé de petits cailloux qui me ramènent à ce choix : j’adore apprendre, et transmettre tout ça aux autres, en particulier les enfants. Alors qu’on m’a toujours dit « mais l’enseignement ça ne te dirait pas ? », je repoussais cette idée, pour des tas de raisons, qui, je m’en rends compte, n’étaient pas forcément les bonnes. Peut-être que ce n’est pas pour moi, mais peut-être que finalement si, et je ne le saurai qu’en essayant.
Quand j’y repense, à douze ans, j’ai dévoré le livre que ma mère avait acheté quand je suis née, fascinée par les mécanismes d’apprentissage des enfants. Quand j’en parle, mes amis me disent que ça me correspondrait très bien, et quelqu’un, alors qu’il ne me connait pourtant pas tant que ça, m’a dit « je m’en doutais que tu ferais ça ! ». Alors peut-être que le blocage venait uniquement de moi.
Après des mois de sentiment de galère, j’ai enfin eu une avancée, un entretien pour commencer par la petite porte. Dans deux semaines, un stage d’observation de deux semaines en école, et après, qui sait ?
Quoiqu’il arrive, ce printemps est une véritable renaissance, je retrouve une énergie incroyable et chaque matin, je suis réveillée avant que le réveil sonne, moi la marmotte. Un samedi matin, j’ai ouvert les volets et en sentant la chaleur du soleil qui inondait la pièce, j’ai eu les larmes aux yeux.
Quand l’hiver est là, il y a toujours une part en moi qui a du mal à croire qu’un jour reviendra le beau temps, et lorsque cela finit par arriver, c’est presque miraculeux. Il y a deux semaines, en sortant de cet entretien qui a achevé de me rebooster, j’ai fait un bout de chemin à pied, regardant les gens aux terrasses des cafés, les parisiens qui tout d’un coup souriaient, le soleil se refléter sur la Seine et profitant, tout simplement, de l’instant présent.
J’ai de nouveau l’énergie, l’envie de réaliser des tas de projets et cela fait tellement de bien. J’ai l’intention d’en profiter, de chaque seconde qui passe, de me gorger de soleil (I’mmmm gonna soak up the suuun) et de sourire chaque matin au réveil.
Et aujourd’hui, je pense que ce magnifique arc-en-ciel qui m’avait émerveillée était réellement un signe qu’après l’orage vient le beau temps…