Que mala pata* ! Le mois espagnol

Ola a todos!
J’étais ravie il y a quelques temps quand j’ai vu que Sharon organisait le mois espagnol… Parce que j’avais pour envie depuis quelques temps de me faire un challenge personnel qui consistait à m’imprégner de culture hispanique, cela tombait donc à pic !

Peut-être certaines le savent-elles, j’ai en effet appris un peu à connaître cette culture qui m’a jusque là été inconnue : malgré un voyage à Barcelone et le fait que j’adore le bacalau et les sardinillas en conserve et la sangria, j’ai fait allemand LV2 (contre mon gré d’ailleurs ; je voulais à tout prix apprendre l’espagnol, langue qui me fascinait, mais mes parents m’ont obligée à choisir l’allemand, dans la stratégie bien connue de me permettre ainsi de me retrouver dans les meilleures classes… Mais on s’éloigne du sujet !).

Bref, je ne connaissais qu’une phrase en espagnol, « la cuenta por favor » (ne riez pas, c’est tout de même pratique quand on voyage en Espagne !!) (oui, on peut se rendre compte que je suis bel et bien un ventre sur pattes), jusqu’à l’arrivée dans ma vie d’un espagnol barbu !
J’avais très envie donc de découvrir la littérature et le cinéma hispaniques, et ce mois était l’occasion rêvée !
Oui, bon, j’avais négligé le fait que le mois espagnol tombait dans la périodes des écrits, des résultats d’admissibilité et des débuts des oraux du concours. Sans oublier l’école, qui malgré les jours fériés, prend de l’énergie (cette semaine, j’enchaîne fête du livre / répétition générale et spectacle de musique / sortie au musée tandis que ma collègue titulaire me met la pression pour faire des séances d’arts et surtout ne pas prendre de retard dans le programme. Parfois j’ai l’impression que je vais devenir folle).
Je m’étais donc dit, « bon au pire, un livre / un film / une ou deux recettes, ça ira, je suis large ».
Résultat, je n’ai rien cuisiné, pas vu un seul film, suis péniblement au quart de mon roman espagnol (alors que pourtant j’aime beaucoup !) et je n’avais toujours pas publié de billet pour parler du mois.
Bon, il n’est pas trop tard, on va dire ! Je me contenterai du minimum syndical… Allez on y croit, la preuve, j’ai déjà deux billets dans les brouillons !!
En attendant, je vous invite à aller voir les billets des copines. Hasta pronto!

* expression découverte dans ma méthode assimil d’espagnol, qui signifie « pas de bol », et qui pour une raison que j’ignore, fait mourir de rire mon barbu quand je la dis. Sans doute parce que la traduction littérale est quelque chose comme « quelle mauvaise patte ! »