De retour

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Une petite semaine qui fut courte, et pourtant si remplie. Déconnexion de tout, internet, le portable qui restait au fond du sac et se déchargeait (ma pauvre maman en a fait les frais, mais elle finit par avoir l’habitude avec moi). Cela fait un bien fou.

La mer, les embruns, le soleil qui réchauffe, beaucoup de balades et une redécouverte de ma région sous un nouvel oeil en sa compagnie. Le bonheur de tout montrer, du plus important, du plus touristique, au plus anecdotique (« c’est ici que j’ai acheté mon cd de Muse à 14 ans ! »), de le faire rentrer dans cette partie de ma vie.
Le plaisir d’apprendre toujours, visites guidées des monuments de ma région, c’est finalement parfois les choses qu’on voit tous les jours qu’on oublie de découvrir…
Les petits déjeuners au soleil, dehors, avec comme simple bruit le chant des oiseaux et le vent qui souffle dans les feuilles du grand marronnier. Notre petite cabane où nous n’avions besoin de rien d’autre, où nous savourions simplement le bonheur d’être ensemble.

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Ce n’est pas toujours facile de rentrer, surtout quand le temps est aussi désastreux. Je me console en me disant qu’avec la rentrée viennent des tas de nouveaux projets, je peux enfin mettre mes nouvelles chaussettes, racheter de bonnes choses à manger, et tester des recettes, continuer de fouiner pour la décoration de l’appartement. Bientôt arriveront le canapé et la table du salon, j’ai aussi envie d’acheter de nouvelles plantes. Et puis évidemment revoir les amis tous rentrés de vacances, lire, retrouver mes émissions de radio, aller voir des expos. Reprendre mes révisions, oui, même elles me réjouissent !

Je prolongerai le plaisir des vacances en photo par ici !

Bonne fin d’août…

P.S. : Je fais également passer le message par ici car ma présence y a été plus régulière que sur mon blog lectures : je souhaiterais faire un swap et comme je n’ai pas trouvé ce qui me plaisait dans ceux qui sont organisés ces temps-ci, je me suis dit pourquoi ne pas le faire moi-même… Il s’agirait de s’échanger des colis autour de lectures doudous, fondantes, délicieuses, dans la thématique de la saison qui s’annonce, l’automne, un colis qui sentirait bon le potiron, les feuilles mortes et l’odeur de la pluie… Est-ce que ça vous intéresserait ? Pour plus d’infos rendez-vous ici !

Nuit d’été

Mon article précédent est protégé, étant plus personnel… Vous pouvez me demander le mot de passe et je vous l’enverrai !
A mon tour de partir en vacances… Pas pour longtemps, je serai de retour fin août-début septembre !

Une chaude journée d’été qui fait place à une douce nuit… Le ciel prend des couleurs pastel avant de s’assombrir progressivement, tandis que des grillons font entendre leur chant, bien que l’on ne soit pas dans le sud.

Assis à la terrasse, on met notre vie frénétique sur pause : on prend le temps de regarder la vie autour de nous, de contempler simplement le temps qui passe, et parce qu’on n’essaie plus de lutter contre lui, le temps qui file n’a plus ce côté angoissant.

On attend, dans la fraicheur et l’air qui sent si bon l’odeur des nuits d’été. Bientôt l’étoile du berger, toujours ponctuelle, apparait, et peu à peu ses compagnes viennent parsemer le ciel. On espère que cette nuit on les verra, ces étoiles filantes.

Pour patienter, je feuillette mon recueil de Victor Hugo, et lui lit des passages choisis, glanés au fil des pages. L’émotion qui se dégage de ce moment si doux et si beau sied si bien au romantisme passionné et lyrique du poète.

Je rentre boire un peu, dans le clair-obscur de la fenêtre, nous esquissons quelques pas de danse et soudain, alors que nous levons les yeux sans nous concerter, le miracle est là : une belle étoile filante et sa traine, qui semble tomber, non pas comme un vulgaire caillou qui tomberait dans l’atmosphère, mais comme une dame qui se laisserait couler paisiblement dans l’eau, tout en sachant qu’elle ne remontera pas à la surface. Avoir vu cette étoile ensemble, c’est comme un cadeau précieux, que l’on conservera lorsque les jours seront gris, pour se rappeler que reviendra la douceur des nuits d’été.

P.S. : J’ai retrouvé dans mes carnets d’ado cette citation de Pierre Desproges qui me rappelle ce genre de moments… Derrière l’humoriste se cachait un homme sensible à la beauté des choses simples dont l’écriture passe soudain du rire à l’émotion, une émotion qui me touche tant.

« Quand j’étais presque encore petit, à la campagne, j’attendais que la nuit d’été fut très noire pour installer le haut-parleur de mon « teppaz » en haut du grand tilleul, et j’écoutais la Notte en comptant les étoiles, couché dans l’herbe, et des vagues de chagrin voluptueux me couraient sur la peau, comme quand on est loin de l’autre qu’on aime et que c’est déchirant pour les joies ordinaires. »

Bel fin d’été à vous, qu’il soit doux, voluptueux et rempli de bonheurs précieux.